Israël est de plus en plus isolé malgré le soutien des États-Unis

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Benyamin Netanyahou n'hésite guère à rabrouer ses «amis», comme il l'a prouvé samedi en déclarant qu'Emmanuel Macron devrait avoir « honte » d'appeler à cesser les livraisons d'armes vers son pays. Eduardo Munoz / REUTERS

ANALYSE - La solidarité exprimée envers l’État hébreu par ses alliés occidentaux est de plus en plus mal tolérée par des pays du sud, qui dénoncent un double standard.

Mardi 1er octobre, alors que l'Iran venait de tirer 180 missiles balistiques en direction de Tel Aviv, Joe Biden a voulu dissiper toute ambiguïté. « Ne vous y trompez pas, a-t-il martelé : les États-Unis soutiennent pleinement, pleinement, pleinement Israël. » Comme il l'avait fait le 7 octobre, puis de nouveau le 13 avril lorsque Téhéran a lancé sa première salve de projectiles contre l'État hébreu, le locataire de la Maison-Blanche a réaffirmé que celui-ci a le droit de se défendre et annoncé le renforcement de la présence militaire américaine dans la région. De leur côté, les capitales européennes ont fermement condamné la République islamique. Mais cette démonstration de solidarité ne dissipe pas le malaise, voire la réprobation que la guerre menée par Israël a fait naître ces derniers mois parmi ses plus proches alliés.

Dès l'automne 2023, les dirigeants de l'État hébreu furent les premiers à déplorer qu'à la compassion suscitée par les massacres du Hamas…

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