Éduquer les parents plutôt qu’interdire: les premières pistes de la «commission Écrans»

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Dès l’âge de 2 ans, un enfant passe en moyenne 56 minutes par jour devant un écran, selon les derniers chiffres de Santé publique France. /kleberpicui - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Si près de la moitié des parents affirment avoir mis en place une utilisation «stricte et contrôlée» à la maison, la majorité juge les consignes de prévention «irréalistes».

«Pas d’écrans avant 3 ans.» La règle est connue de tous, mais semble complètement obsolète à l’heure où les smartphones s’invitent dans la vie des enfants dès la naissance. Dans les maternités, 81 % des sages-femmes constatent souvent la présence systématique d’écrans dans les chambres en suite de couche. Lors de leurs visites à domicile, 83 % des puéricultrices témoignent de la présence d’écrans «allumés en fond, sans que personne ne les regarde vraiment». 62 % observent souvent que les parents restent sur leur téléphone en même temps qu’ils s’occupent de leur enfant.

Ces spécialistes de la petite enfance font aussi le constat quasi unanime que les smartphones des parents sont utilisés dans les poussettes, donnés pour calmer une colère ou deviennent un accessoire indispensable des repas… Interrogés dans le cadre du 2e baromètre de la Fondation pour l’enfance, réalisé avec l’Ifop, 300 professionnels de santé (sages-femmes et infirmières puéricultrices) interrogés témoignent de cette omniprésence…

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