Quentin, retraité à 38 ans : «Être salarié actionnaire m’a conduit à la liberté financière»

Il rêvait d'un lagon en guise de bureau, pour assouvir sa passion des sports nautiques. Son rêve est devenu réalité à l'âge de 38 ans, celui de sa retraite. Quentin, diplômé d’une école de commerce, aura travaillé en tout 15 ans, salarié dans des boîtes américaines. Puis en 2013, il a quitté son dernier job et s'est installé avec femme et enfant sur une île de l'hémisphère sud. «Un projet de couple», insiste-t-il, qu'il n'aurait pas réalisé sans l'assentiment de son épouse, contrainte de renoncer à son emploi. «On pensait rester là 3 à 5 ans, on y est demeuré 7 ans, tant le cadre de vie était incroyable.» L'épreuve du confinement les a décidés à se rapprocher de la famille et des amis, à moins de 3 heures de vol de Paris. Dans sa nouvelle vie à l'étranger, depuis un peu plus de 10 ans, Quentin séquence son temps en trois tiers : le sport, les voyages, et la gestion de son patrimoine. Un programme idyllique que Quentin ne doit pas à la perception d’un héritage, mais à une stratégie mûrement réfléchie.