Orthorexie, nostalgie et snobisme : l'alimentation, un vrai casse-tête pour les expatriés

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Orthorexie, nostalgie et snobisme : l'alimentation, un vrai casse-tête pour les expatriés

Des plats largement méconnus des papilles françaises, dont de l’igname et du fufu. Stockphoto5 / Akinola - stock.adobe.com

ENQUÊTE - Il y a ceux qui s'adaptent tant bien que mal, ceux qui ne cèdent rien, ou encore les adeptes du juste milieu. Mais quelle que soit la méthode, une chose ne varie pas : les expatriés français ne plaisantent pas avec le contenu de leur assiette.

Le 16 novembre 2010, le repas gastronomique des Français était inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'humanité par l'Unesco. Plus qu'une tradition, un art de vivre auquel nombre d'expatriés tricolores se raccrochent, une fois le pays de Paul Bocuse passé dans le rétroviseur. «L'alimentation, c'est LE sujet de conversation des expats, confirme Caroline, installée à Chicago depuis cinq ans avec son mari et ses deux enfants. Quand on dîne avec des copains, c'est inévitable : on parle systématiquement de restos, de rapport qualité/prix des aliments… D'ailleurs, nos amis étrangers sont toujours stupéfaits de voir qu'on parle de bouffe même quand on est à table. C'est une tendance qu'on a en France, mais elle s'exacerbe quand on vit à l'étranger. »

Plus qu'un thème de discussion récurrent, l'alimentation est un vrai sujet de préoccupation pour de nombreux expatriés, dont les repères vacillent en terroir inconnu. « Personnellement, les premiers temps, je devenais folle parce que je…

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