Menace terroriste, séparatisme islamiste, extrémisme de toutes tendances, violences urbaines et économie souterraine, dérives sectaires, suivi des événements économiques et sociaux… La liste des missions attribuées à la Direction nationale du renseignement territorial (DNRT) est impressionnante et explique pourquoi ce service de renseignement, créé en 2014, ne cesse de monter en puissance, sur fond de crises socio-économiques à répétition et de fractures sociétales.
En dix ans, les effectifs du renseignement territorial - seul service de renseignement de la direction générale de la police nationale, et placé sous l’autorité directe du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux - auront ainsi doublé. Aujourd’hui, 3100 agents de tous statuts y travaillent, dont une majorité de policiers mais aussi 420 gendarmes. La DNRT étant au passage le seul service travaillant à la fois pour la police et pour la gendarmerie nationales. À terme, la DNRT devrait rassembler quelque 3300…