« Le Figaro » vous emmène toute la semaine dans cinq stations des Alpes au sommet de l'olympisme. Deuxième étape en Suisse.
Envoyé spécial à Saint-Moritz
Si les JO d'hiver de 1948 n'ont guère laissé de traces dans la poudreuse de ce début d'hiver à Saint-Moritz, ceux de 1928 encore moins. Qui se souvient de l'exploit du français Henri Oreiller, enfant de Val d'Isère, qui fut sacré champion olympique de descente, empochant la deuxième médaille olympique en ski alpin pour la France ? Il faut se rendre à l'hôtel Steffani, une institution, pour découvrir dans le restaurant la caricature de notre champion, grimé en coq gaulois, parmi une douzaine d'autres compétiteurs.
Le décor de boiserie est identique à celui des olympiades puisqu'il les a précédées, datant de 1869, année de l'ouverture de l'établissement et n'a pas changé depuis. « Du temps de mon arrière-grand-père, l'hôtel avait été sélectionné pour accueillir les athlètes et les caricatures datent de cette époque », se plaît à rappeler…