Élections européennes: «La majorité percutée par la crise agricole»

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Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, s’adresse à la presse le 20 janvier 2024, dans le centre de la France. PASCAL LACHENAUD/AFP

CONTRE-POINT - L’urgence pour Gabriel Attal et son ministre de l’Agriculture est d’éviter d’offrir de nouveaux bataillons électoraux au Rassemblement national.

C’est une boutade qui circule dans la majorité: qui est la tête de liste idéale aux européennes? Gabriel Attal! Et tant pis s’il doit pour cela quitter Matignon… C’est dit sur le tonde la plaisanterie, mais cela souligne la difficulté du camp macroniste à trouver le bon leader pour mener le combat face à Jordan Bardella (RN).

À défaut de quitter Matignon aussi vite qu’il a quitté le ministère de l’Éducation, le nouveau premier ministre s’investira fortement dans la campagne. Mais il faudra bien une tête de liste et, à ce jour, personne ne s’impose de manière évidente. Or, paradoxe pour le courant qui se prétend le plus pro-européen de tous, personne ne se bouscule. En obtenant le Quai d’Orsay, Stéphane Séjourné a confirmé à son tour qu’une fonction nationale prestigieuse était préférable à un poste européen influent. Parce qu’il n’a pas été gardé au gouvernement, Olivier Véran a fait figure de candidat naturel. Mais, si l’ancien porte-parole du gouvernement affiche sa détermination à mener…

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