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«Un citoyen énergique, armé sur ses droits»: André Chénier, le poète assassiné par la Révolution française
Le 7 thermidor an II, après un séjour de quatre mois dans la prison Saint-Lazare à Paris et un bref passage à la Conciergerie pour un procès expéditif, le jeune poète André Chénier montait sur l’échafaud. Pendant ce temps, son propre frère, Marie-Joseph Chénier, jacobin pur et dur, élu de la Convention, écrivain officiel de la Révolution, l’auteur du Chant du départ, détournait les yeux pour préserver sa vie et sa carrière. Cette histoire tragique va nourrir une légende qui présentera le jeune André comme un poète délicat, bucolique et élégiaque, victime à 31 ans de la fureur arbitraire de la Terreur révolutionnaire. La réalité est plus intéressante que cette image d’Épinal.