CRITIQUE - Sidi Larbi Cherkaoui a ouvert la 28e édition de Vaison Danses, festival qui invite les grandes compagnies internationales sous le ciel de Provence. Un enchantement.
Trois mille spectateurs assistaient dans le théâtre antique à l’ouverture du festival Vaison Danses ce 10 juillet. Trois mille alors que la population de cette perle du Vaucluse compte 6500 habitants. C’est dire si la danse tient au cœur des Vaisonnais. Pierre-François Heuclin, directeur artistique de la manifestation depuis 2018, sait concocter une programmation plurielle, qui fait la part belle à tous les types de danse, pourvu qu’elles soient assez fortes pour s’épanouir en grand sous le ciel de Provence.
Il y a ajouté le cirque, cher au cœur des Vaisonnais: en plus de ses ruines, son pont romain, son village médiéval qui grimpe à la falaise, Vaison s’enorgueillit d’une école de cirque. Elle a été baptisée Badaboum par les clowns qui l’ont fondée naguère. Ses élèves entrent parfois au Cnac ou à l’école de Montréal, un palmarès en soi. Pour beaucoup, la première européenne de Kintsugi, nouvelle pièce des excellents Canadiens de Machine de cirque, programmée ce 17 juillet, est attendue…