«Moi aussi»: Judith Godrèche fait entendre sa voix en dix-sept minutes

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«Moi aussi»: Judith Godrèche fait entendre sa voix en dix-sept minutes

Judith Godrèche, lundi, manifeste devant le Centre national du cinéma pour réclamer l’éviction de Dominique Boutonnat, le directeur du CNC. LP/Olivier Lejeune/PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

Son court-métrage est présenté en Sélection officielle ce mercredi soir lors de la cérémonie d’ouverture de la section parallèle Un certain regard.

Judith Godrèche est sur tous les fronts. Lundi 13 mai, elle participe avec une centaine de membres de collectifs et d’associations du milieu du cinéma à une manifestation devant le siège du Centre national du cinéma, boulevard Raspail à Paris, pour demander le retrait de son président, Dominique Boutonnat, accusé d’agression sexuelle sur son filleul et appelé à comparaître le 14 juin. Mardi 15 mai, l’actrice arrive à Cannes, plus que jamais figure de proue du mouvement #MeToo en France, à l’heure où le plus grand festival de cinéma du monde s’ouvre dans l’angoisse de révélations de scandales sexuels. Cannes, longtemps territoire privilégié du prédateur Harvey Weinstein avant sa chute en 2017, dont Judith Godrèche a subi les assauts dans une chambre d’hôtel en 1994, alors qu’était présenté Ridicule de Patrice Leconte.

La comédienne, qui accuse les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon de viols dans son adolescence, n’a pas prévu d’assister à la cérémonie d’ouverture, à la différence…

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