Dunkerque-PSG : Dembélé sans pitié, une défense parisienne trop friable... Les tops et les flops
TOPS
Dembélé, encore lui
Un doublé et une passe décisive de plus pour Ousmane Dembélé ! Sur la lancée de ses dernières prestations, l’international français a sorti son équipe d’un très mauvais pas. La star parisienne, alignée dans l’axe en première période, puis repositionné à droite au retour des vestiaires, a fait des ravages dans la défense nordiste. Son premier but, inscrit d’un superbe enchaînement, a clairement fait basculer cette demi-finale. Auteur d’un centre parfait pour Marquinhos sur l’égalisation, il s’est chargé lui-même de soulager définitivement le PSG, en trompant de nouveau Jaouen dans le temps additionnel.
Bravo Dunkerque !
Dunkerque peut quitter la Coupe de France la tête haute. Ses chances étaient infimes avant la rencontre, mais le pensionnaire de Ligue 2 a su faire vaciller l’ogre parisien. Le plan de jeu était clair : jouer bas et profiter des contres ou des coups de pied arrêtés pour piquer devant. Devant 45.000 spectateurs acquis à sa cause, l’USLD a pris un départ de rêve, en profitant de la passivité parisienne à deux reprises. Vite usés mais toujours aussi volontaires, les Nordistes ont finalement craqué face à la supériorité du futur champion de France. Mais il a fallu attendre les ultimes instants et le deuxième but de Dembélé pour voir le PSG assurer définitivement sa qualification en finale.
FLOPS
Le manque de solidité du PSG
Vainqueur dans la douleur, le PSG a fait l’étalage d’une passivité défensive assez inhabituelle. Et très étonnante. Le signe d’un complexe de supériorité ? Possible. Les Parisiens ont notamment pêché sur de nombreux coups de pied arrêté. À l’image du coup-franc qui a amené l’ouverture du score de Sasso en début de match. Sur le plan individuel derrière, Beraldo a particulièrement déçu. Aligné à la place de Pacho, le Brésilien n’a jamais semblé dans le bon tempo. À sa gauche, Nuno Mendes a mis du temps à entrer dans le match. Coupable sur le deuxième but nordiste.
Zaïre-Emery, un match à oublier
Préféré à Ruiz au coup d’envoi, Warren Zaïre-Emery n’a clairement pas marqué de points auprès de son entraîneur. Sans être catastrophique, le jeune milieu de terrain n’a pas assez influé. Techniquement un cran en dessous que ses coéquipiers du milieu, il n’a pas pris le moindre risque face au bloc nordiste. Luis Enrique n’a pas hésité à le sacrifier dès la pause, en le remplaçant par Ramos. Le recul de Doué a fait beaucoup de bien à l’entrejeu parisien en seconde période.
Kondo a souffert
D’abord solide, la défense dunkerquoise a progressivement craqué face aux assauts répétés du PSG. Geoffrey Kondo a eu beaucoup de mal à tenir son couloir gauche. À sa décharge, ses adversaires directs n’étaient autres que Doué avant la pause, puis Dembélé en seconde période. Sans parler des montées incessantes d’Hakimi... Malmené, le joueur de 22 ans a fini sur les rotules.