Après l’enfant tué en mer à Arcachon, une centaine de dépistages réalisés près du port

Un mois après le drame du 22 mai, au cours duquel un enfant de 8 qui voguait en Optimist est décédé après avoir été percuté par la barge d’un marin qui conduisait sous l’empire de la drogue, une opération de dépistages a été organisée dans la lagune d’Arcachon.

75 dépistages d’alcoolémie ont été effectués sur terre et en mer. 20 contrôles de stupéfiants ont également été menés à terre. Ces opérations ont été réalisées par la gendarmerie d’Arcachon, la police nationale ainsi que la police municipale de Lège-Cap-Ferret. Bilan : trois personnes étaient positives aux tests de stupéfiants. «Ces résultats témoignent de la pertinence et de la nécessité de ces contrôles pour assurer la sécurité de tous», indiquent la préfecture maritime de l’Atlantique et la préfecture de la Gironde dans un communiqué conjoint.

En raison d’une faille juridique, seuls les contrôles d’alcoolémie des marins professionnels sont pour l’instant autorisés en mer. Le dépistage de la consommation de drogue par des marins professionnels ou des plaisanciers n’est pas prévu par les textes de loi. Un point, qui pourrait être corrigé par une extension du code des transports routiers aux voies maritime. Une modification que souhaite la députée d’Arcachon, Sophie Panonacle qui a interpellé à ce sujet le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, début juin.