La réforme de l’assurance-chômage percutée par la crise en Nouvelle-Calédonie

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Le premier ministre Gabriel Attal et la ministre du Travail Catherine Vautrin devaient tenir une conférence de presse en fin de semaine pour annoncer les nouvelles règles de l'assurance-chômage. Blondet Eliot / Blondet Eliot/ABACA

DÉCRYPTAGE - L’actualité nationale a poussé le gouvernement à remettre sans doute à la semaine du 27 mai le dévoilement d’un nouveau durcissement des règles d’indemnisation.

Pressé de voir le chômage retrouver une trajectoire à la baisse - alors que, selon les derniers chiffres de l’Insee, il est stable au premier trimestre 2024 à 7,5 % -, le gouvernement s’apprêtait à dévoiler les nouvelles règles de l’assurance-chômage ce jeudi 16 mai. Mais après l’attaque d’un fourgon pénitentiaire provoquant la mort de deux agents et l’embrasement de la Nouvelle-Calédonie à l’origine du décès de cinq personnes, l’actualité nationale a percuté le calendrier du premier ministre. Poussant Matignon, après plusieurs jours de flou, à remettre à plus tard ses grandes annonces en matière de chômage.

Malgré les aléas de l’actualité, l’exécutif ne compte pas abandonner sa ferme volonté d’atteindre le plein-emploi, soit 5 % de chômage, dès 2027. « Nous n’y sommes pas (…) Réveillez-vous ! », grondait Emmanuel Macron devant les patrons français en novembre dernier, face à la hausse du nombre de demandeurs d’emploi en 2023. « On veut faire en sorte qu’il y ait davantage de Français qui…

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