Travailleur de l’ombre. Abonné aux tâches obscures. Cheville ouvrière qui se sacrifie pour le collectif. Ces clichés reviennent à chaque fois qu’il est question de François Cros. Après la demi-finale remportée face aux Harlequins, il y a trois semaines, son coéquipier de la troisième ligne, Alexandre Roumat, lui avait rendu un hommage dans la même veine. « Je trouve que François est peut-être l’un des joueurs les plus sous-cotés qu’il puisse y avoir dans notre équipe, ou même en France… »

Rassurons le numéro 8 toulousain. Son voisin affublé du numéro 7 ne passe pas inaperçu. Peut-être que le grand public ne mesure pas pleinement tout son apport, mais les passionnés de rugby en sont, eux, pleinement conscients. Ne tarissent pas d’éloges dès qu’il est question du flanker-sécateur. Qui n’est d’ailleurs pas tant épargné que cela par la lumière des projecteurs. Élu meilleur joueur du 8e de finale de Champions Cup contre le Racing 92, il a de nouveau décroché cette distinction à l’issue de la…