«Plus de cent vis dans les quatre membres»: Didier Pironi, le rêve brisé après un terrible accident de F1

Samedi 7 août 1982. Il est 10 heures 30 à l'horloge du circuit d'Hockenheim, en Allemagne, théâtre de la douzième manche du championnat du monde de Formule 1. Il pleut des cordes. Cela n'empêche pas la séance d'essais libres de se dérouler. Dans ces conditions, il n'y a pas d'autres enjeux que de tester les pneus pluie et d'ajuster les réglages du châssis. Didier Pironi est en piste au volant de sa Ferrari. C'est l'homme fort d'une saison commencée dans la confusion en raison d'un conflit opposant le pouvoir sportif et les pilotes, et qui a tourné à la tragédie. Paroles prémonitoires, dans l'une des chroniques qu'il signe pour l'hebdomadaire Auto Hebdo, il écrit, en avril, « que le pouvoir sportif sera responsable d'un accident grave que nous connaîtrons cette année ». Dotées de jupes à effet de sol, les F1 sont devenues dangereuses.

Gilles Villeneuve, son équipier chez Ferrari, se tue le 8 mai, lors des essais du grand prix de Belgique. La série noire se poursuit un mois plus…

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