Ceux qui lui imaginaient une sortie de Matignon par le haut en seront pour leurs frais. À Strasbourg (Bas-Rhin), où bat le cœur de la vie parlementaire européenne, Élisabeth Borne a fermé mardi la porte à une très hypothétique candidature au scrutin du 9 juin. «Ce n’est pas mon projet - mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup», a déclaré la première ministre aux Dernières Nouvelles d’Alsace, en marge d’un déplacement au Parlement européen où elle a inauguré le bâtiment Simone-Veil.
Un symbole que certains trouvaient opportun pour entretenir le scénario d’une aventure électorale. Mais depuis une dizaine de jours, Élisabeth Borne voyait dans cette rumeur une malveillance à son encontre. «Mais alors, qui serait premier ministre?», interrogeait-elle en privé, manière de se projeter à Matignon à l’heure où son départ est de nouveau évoqué.
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