Européennes: le camp Macron se cherche un chef de file

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Le Campus européen du parti présidentiel Renaissance, le 8 octobre, à Bordeaux. Moritz Thibaud/Moritz Thibaud/ABACA

RÉCIT - Sans meneur désigné, la majorité doute. Stéphane Séjourné se prépare. Ni Élisabeth Borne ni Bruno Le Maire ne sont candidats.

Ceux qui lui imaginaient une sortie de Matignon par le haut en seront pour leurs frais. À Strasbourg (Bas-Rhin), où bat le cœur de la vie parlementaire européenne, Élisabeth Borne a fermé mardi la porte à une très hypothétique candidature au scrutin du 9 juin. «Ce n’est pas mon projet - mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup», a déclaré la première ministre aux Dernières Nouvelles d’Alsace, en marge d’un déplacement au Parlement européen où elle a inauguré le bâtiment Simone-Veil.

Un symbole que certains trouvaient opportun pour entretenir le scénario d’une aventure électorale. Mais depuis une dizaine de jours, Élisabeth Borne voyait dans cette rumeur une malveillance à son encontre. «Mais alors, qui serait premier ministre?», interrogeait-elle en privé, manière de se projeter à Matignon à l’heure où son départ est de nouveau évoqué.

La voie s’ouvre pour Stéphane Séjourné

Ce manque d’entrain à l’idée de diriger la campagne, après celui…

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