De l’infiltration du Mossad à Téhéran aux missiles hypersoniques ciblant Tel-Aviv : le récit d’une semaine de guerre quasi-totale entre Israël et l’Iran

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De l’infiltration du Mossad à Téhéran aux missiles hypersoniques ciblant Tel-Aviv : le récit d’une semaine de guerre quasi-totale entre Israël et l’Iran

Le récit en images d’une semaine de guerre entre Israël et l’Iran

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RÉCIT - L’Iran et Israël s’affrontent dans une guerre aussi inattendue que décisive. L’implication potentielle des États-Unis, d’ici «deux semaines», laisse entrevoir un terrifiant jeu des alliances.

Israël et l’Iran s’affrontent depuis 7 jours. Mais l’ombre d’une intervention américaine, soulevée par Donald Trump, pourrait bien offrir un tournant stratégique à Benyamin Netanyahou. Le premier ministre israélien mène une guerre à plusieurs fronts : aussi bien contre le Hamas que contre le Hezbollah, tout en intensifiant son combat militaire et cybernétique contre Téhéran.

Qui aurait pu prédire, jeudi 12 juin, que la nuit suivante serait synonyme de bombardements monstres sur la capitale iranienne? Probablement le Pentagone, près duquel un restaurant Domino’s s’est vu assaillir de commandes, donnant raison aux théoriciens de l’«indice pizza »: selon cette thèse, chaque événement géopolitique majeur s’accompagne d’une hausse des commandes de pizzas au ministère de la Défense américain, puisque cela implique que les personnels doivent rester au bureau tard le soir.

Quelques heures auparavant, Donald Trump avait même averti qu’une frappe israélienne contre l’Iran «pourrait très bien se produire» prochainement, tout en indiquant que le risque d’un «conflit massif» au Moyen-Orient avait conduit les États-Unis à réduire leur personnel diplomatique dans la région. Ce qui n’a pas empêché les autorités américaines de se lancer dans un poker menteur, en niant avoir eu une quelconque influence dans l’opération «Rising Lion», quelques minutes seulement après son déclenchement.

Le commandement iranien décapité

Dès deux heures du matin heure française vendredi 13 juin, des agents du Mossad infiltrés en Iran assassinent plusieurs officiers de haut rang du régime iranien, parfois en faisant exploser un drone explosif dans leurs chambres, d’autres fois en indiquant leurs coordonnées GPS aux pilotes de l’air de Tsahal, qui pilonnent bunkers et bâtiments à bord de leurs F-15, F-16 ou F-35. Les lanceurs de missile sont démantelés; les donneurs d’ordre, décapités. Hossein Salami, chef des gardiens de la révolution iranienne; Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées; Amirali Hadjizadeh, chef de l’armée aérospatiale des Gardiens de la Révolution; Gholam Ali Rachid, général de division... tombent en «martyr».

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