LE FIGARO. - En assumant de scolariser ses enfants au collège-lycée Stanislas, la nouvelle ministre de l'Éducation nationale a déclenché la fureur de la gauche et des syndicats. Quel regard portez-vous sur cette polémique ?
Madeleine DE JESSEY. - Les attaques dont la ministre de l'Éducation nationale et à travers elle le lycée Stanislas ont été la cible sont somme toute peu surprenantes. Elles s'inscrivent indirectement dans un procès en catholicité régulièrement intenté aux établissements privés dont la pastorale est active. Je rappelle que le lycée Stanislas est un établissement privé sous contrat avec l'État, qu'il est soumis à des contrôles réguliers et que les enseignements y sont dispensés conformément aux règles et aux programmes de l'enseignement public, avec les excellents résultats que l'on connaît. Mais là n'était pas là fond de la polémique. Cette attaque a eu ceci d'intéressant qu'elle a amené la ministre à souligner dès son entrée en fonction la faillite administrative…