Les réseaux de chaleur, un outil clé de la transition énergétique

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À Marseille, Engie utilise l’eau de la mer pour chauffer (en hiver) ou rafraîchir (en été) des quartiers entiers. E.B.

DÉCRYPTAGE - Le chauffage urbain permet de réduire la dépendance aux énergies fossiles, sans pour autant tout miser sur l'électricité.

Moins médiatiques que les éoliennes ou les centrales nucléaires, les réseaux de chaleur et de froid participent activement au verdissement du mix énergétique français. Invisibles, leurs tuyaux sont enterrés. Ils ne se rappellent au bon souvenir des riverains que lors de travaux d’extension ou de maintenance. Les installations qui les alimentent en chaleur sont, pour certaines, plus visibles. D’autres se fondent dans le paysage, comme à Marseille, où Engie utilise la mer pour chauffer ou rafraîchir des quartiers entiers. Les copropriétés et bâtiments tertiaires, écoles, centres commerciaux, bureaux, sont les premiers ciblés. Il existe quelques cas de maisons individuelles raccordées, mais c’est très marginal.

Le secteur est animé par une double volonté. D’une part, le gouvernement veut en étendre le nombre pour passer de 900 à au moins 1 400 réseaux à l’horizon 2030. D’autre part, leurs gestionnaires œuvrent activement à baisser leur empreinte carbone. L’objectif est de contribuer à la transformation…

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