Championnats de France de natation : "C'est rare que les Français s'intéressent autant à la natation", s'enthousiasme Léon Marchand
Léon Marchand, la locomotive de la natation tricolore, celui sur qui reposent d’énormes attentes aux Jeux olympiques cet été, entre en lice, lundi 17 juin, aux championnats de France qui ont lieu à Chartres. Une étape qui est indispensable pour se qualifier pour les JO. Il débute par sa distance de prédilection, le 400 m 4 nages où il détient le record du monde depuis l’an passé. Dans ces championnats, le Toulousain de 22 ans vise quatre qualifications en quatre courses.
Sans transition des États-Unis à la France, le nageur n’a eu que quelques jours pour se réadapter, cela faisait presque un an qu’il n’était pas revenu chez lui. "Quand je suis rentré, ça m'a fait bizarre, j'avais l'impression que tout était tout petit : les petites rues, les petites voitures, même le supermarché, tout est petit. Au Texas, en plus, c'est un peu abusé donc, c'était vraiment choquant en une semaine, j'ai découvert pas mal de trucs".
Ses objectifs pour les JO
Ses ambitions en revanche ne sont pas petites. À Chartres, Léon Marchand s’aligne sur les quatre épreuves qu’il espère disputer aux JO cet été, cette échéance majeure à laquelle il pense de plus en plus. "Depuis que je suis rentré en France, bien sûr, je pense de plus en plus à Paris avec tout ce qu'il se passe autour avec les médias, la pression… Les gens qui m'en parlent aussi. Mais cette année, j'ai eu plein d'étapes que j'ai pu franchir du coup ça m'a permis d'être vraiment focus sur les deux semaines qui arrivent, et pas les trois mois". Concernant la pression, il s’y habitue : "Là, il y a plus de caméras que l'année dernière, j'ai l'impression".
Léon Marchand a envie de s’ouvrir plus que les années précédentes. "Je vais profiter parce que c'est vrai que c'est rare que les Français s'intéressent autant au sport, et à la natation surtout. Je pense qu'il faut que je sois un peu plus naturel avec tout ça, que je fasse ce que j'ai envie de faire au jour le jour et puis c'est que du kiff".