DIRECT. Nouvelle-Calédonie : les députés adoptent la révision constitutionnelle, Emmanuel Macron condamne des violences "indignes" et appelle au "calme"
Les émeutes se sont poursuivies pour la deuxième nuit consécutive en Nouvelle-Calédonie, alors que l'Assemblée nationale a adopté la révision constitutionnelle réformant le corps électoral, tant décriée par les indépendantistes, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai. Le texte a recueilli 351 voix pour et 153 contre, la gauche s'opposant à son adoption.
Dans un courrier adressé aux représentants calédoniens dans la nuit, Emmanuel Macron a condamné des violences "indigne(s)" et appelé au "calme". Le chef de l'Etat a également précisé que le Congrès se réunirait "avant la fin juin", à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global. Suivez notre direct.
Le FLNKS prône l'"apaisement" et le retrait du projet de loi constitutionnel. Les indépendantistes condamnent les violences qui ont éclaté depuis lundi en Nouvelle-Calédonie et appellent à l'"apaisement". Mais, dans le même temps, ils condamnent le vote à l'Assemblée nationale du projet de loi constitutionnelle prévoyant le dégel du corps électoral et souhaite "le retrait" du texte.
Plus de 130 interpellations durant les émeutes. Plus de 130 personnes ont été interpellées depuis lundi, a annoncé dans un communiqué le haut-commissariat de la République dans ce territoire français du Pacifique. "Plusieurs dizaines d'émeutiers ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice", précise-t-il, ajoutant que "les graves troubles à l'ordre public sont toujours en cours", avec "de nombreux incendies et pillages de commerces, d'infrastructures et d'établissements publics dont plusieurs écoles et collèges".
Les écoles fermées "jusqu'à nouvel ordre". Les établissements scolaires "resteront fermés jusqu'à nouvel ordre", a par ailleurs annoncé le haut-commissariat. L'aéroport de La Tontoura "reste fermé aux vols commerciaux", déclare-t-il également. Une nouvelle rébellion avec tentative d'évasion s'est déroulée au centre pénitentiaire de Nouméa "mise en échec par les forces de sécurité", selon la même source.