Camaïeu, le retour. La marque de prêt-à-porter, qui avait laissé sur le carreau 2 600 personnes à l’issue d’une faillite retentissante, est de nouveau disponible en magasin et sur internet, grâce à Celio.
Pratiquement deux ans après sa disparition, elle a fait son come-back jeudi sous le nom « be camaïeu », dans douze points de vente : dix sous enseigne Celio et deux qui lui sont exclusivement dédiés. La toute nouvelle collection se concentre sur des produits « basiques et essentiels » (pulls, tee-shirts, pantalons) déclinés en plusieurs couleurs, avec un prix moyen d’une trentaine d’euros.
«Au-delà de nos espérances»
« Le rendu est au-delà de nos espérances, lance Sébastien Bismuth, président de Celio et Camaïeu. Au centre commercial d’Euralille par exemple, nous avons déménagé et notre magasin est passé de 300 à 1 200 mètres carrés. C’est un changement complet de dimension. »
Jamais Celio, fondé par la famille Grosman qui en est toujours propriétaire, n’avait connu pareille transformation. Mais la marque ne pouvait plus se contenter de n’habiller que les hommes. Racheté pour 1,8 million d’euros, Camaïeu a vocation à devenir son alter ego féminin. « Le standard international (Uniqlo, Zara…) est d’offrir des collections pour les hommes et les femmes dans des grandes surfaces de magasins. Nous y sommes », se félicite Sébastien Bismuth. Il se donne trois à quatre mois pour évaluer les premiers résultats de Camaïeu by Celio. Et avancer au bon rythme.