Saint-Etienne, Montpellier et Reims ambitieux relégués, le retour de Nancy… Ce qu’il faut savoir avant la reprise de Ligue 2

Une rentrée des classes anticipée. Alors que la Ligue 1 ne reprendra que le week-end prochain, la saison 2025-2026 de Ligue 2 s’ouvre samedi 9 août. Le début d’un feuilleton de 34 journées, jusqu'au 8 mai 2026, pour déterminer qui retrouvera (ou non) une place en Ligue 1 la saison prochaine, qui disputera les playoffs, mais aussi qui sera relégué en National 1. Parmi les 18 clubs engagés, seulement quatre n’ont jamais évolué en Ligue 1 : l’USL Dunkerque, le FC Annecy, le Pau FC et le Rodez AF.

Saint-Étienne, Reims, Montpellier : l’heure du rebond

Relégués de Ligue 1 à Ligue 2 en fin de saison dernière, l’AS Saint-Etienne, le Stade de Reims et le Montpellier HSC partagent la même ambition : remonter rapidement dans l’élite. Mais chacun avec un contexte différent. De retour dans l’antichambre un an après l’avoir quittée, les Stéphanois sont les grands favoris à la remontée directe. Les Verts sont d’ailleurs les seuls à avoir été dépensier lors du mercato estival.

"Nous espérons atteindre cet objectif et être de retour en Ligue 1 à la fin de la saison", assume ainsi Huss Fahmy, vice-président de Kilmer Sports Ventures (propriétaire de l’ASSE) qui ajoute : "C’est un championnat difficile. Et parce que nous sommes Saint-Étienne, nous serons attendus. On a dit aux joueurs que chaque match serait une finale de Coupe".

Un discours partagé par le Stade de Reims, autre favori désigné pour le podium final, malgré des tensions entre le club et une partie de ses supporters. Relégués dans les tout derniers instants de la saison dernière, les Champenois ne veulent pas faire de vieux os en Ligue 2. Malgré le départ de plusieurs cadres, Reims garde un effectif très solide, renforcé par des joueurs expérimentés comme Nicolas Pallois et Yohan Demoncy, guidés par un entraîneur belge coté : Karel Geraerts.

Enfin, Montpellier, en perdition l’an passé en Ligue 1, se montre plus mesuré. "L’objectif est de bien figurer pour être dans le top 6 et pouvoir espérer faire les barrages ou une montée directe, tout simplement", fixe ainsi le président Laurent Nicollin, qui s’appuiera sur un effectif mêlant jeunesse et expérience, et un entraîneur néophyte : Zoumana Camara, longtemps adjoint au PSG. L'équipe aura un premier objectif : renouer avec la victoire dans un match officiel, ce qui n'est plus arrivé depuis le 26 janvier dernier.

Guingamp, Dunkerque, Amiens… Une flopée d’outsiders 

Cinquièmes l’an passé, les Guingampais de Sylvain Ripoll (ex-sélectionneur de l’équipe de France Espoirs) font figure de principaux outsiders dans la course à la montée en Ligue 1. Relégué en 2019, après six saisons dans l'élite, l’En Avant Guingamp n’a jamais quitté le top 10 de Ligue 2 depuis. La saison dernière, ils s’étaient qualifiés pour les playoffs, où l’USL Dunkerque avait brisé leur rêve de montée.

Les Dunkerquois avaient ensuite buté contre Metz, finalement vainqueur du barrage contre Reims. Dans la continuité de cette saison historique, les Nordistes espèrent bien continuer à jouer le haut du tableau, malgré un été agité avec un nouvel entraîneur débarqué au bout de deux semaines. Ancien coach de la réserve du FC Barcelone, Albert Sanchez s’est finalement installé sur le banc de l’USLD. Sensations de la saison passée, Laval et Annecy espéreront se mêler à la lutte, tout comme le SC Bastia, Amiens ou encore Troyes, habitué à faire l’ascenseur.

Promus : Nancy et Le Mans ambitieux, Boulogne sur le fil

Alors que la saison de Ligue 2 débute samedi, l’US Boulogne-sur-Mer n'a appris que mercredi 6 août qu'elle évoluerait bien en deuxième division. La faute à l’AC Ajaccio. En effet, les Boulonnais ont été repêchés en Ligue 2 après la rétrogradation administrative des Corses en National 1, prononcée par la DNCG. Après avoir un temps envisagé un appel devant le CNOSF, les Corses se sont finalement résignés. L'USBCO ne débutera pas sa saison ce week-end, puisque le match initiatement prévu entre Ajaccio et Bastia a été reporté "à une date ultérieure". Pour les deux autres promus, l’horizon est bien plus dégagé.

Après trois saisons en N1, l’AS Nancy Lorraine est de retour dans le monde professionnel. Emmenée par son entraîneur historique Pablo Correa (16 saisons au club), l’ASNL entend se réinstaller durablement en Ligue 2, minimum. Même combat pour le Mans. Dauphins des Nancéiens l’an passé, les Sarthois débarquent avec un projet ambitieux, notamment renforcés par l’arrivée d’un fonds d’investissement brésilien, dans lequel figurent Novak Djokovic, mais aussi les anciens pilotes de F1 Felipe Massa et Kevin Magnussen.