Derrière « l’affaire Oudéa-Castéra», le scandale Stanislas d’un séparatisme subventionné

Qui Amélie Oudéa-Castéra essaie-t-elle de protéger ? La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a, elle-même, allumé la mèche de l’incendie en justifiant par un mensonge – de prétendues « paquets d’heures » d’absences non remplacées dans l’école publique où l’un de ses fils a passé six mois – l’inscription de sa progéniture au sein de l’école privée Stanislas. Une ministre qui, à peine nommée, donne le coup de pied de l’âne à l’institution qui lui est confiée, « oubliant » ce que savent tous ceux qui y travaillent ou lui confient leurs enfants : l’école publique a été affaiblie, avant tout, par les politiques menées par ses prédécesseurs.

Depuis, la ministre échoue à empêcher que « l’affaire AOC », au fil des révélations, ne se transforme peu à peu en « scandale Stanislas », le feu menaçant sérieusement de s’étendre au fonctionnement et au financement des établissements privés sous contrat dans leur ensemble. Dernière étape en date : la publication mardi soir par Mediapart, qui avait déjà sorti plusieurs articles sur Stanislas, du rapport de l’inspection générale de l’Éducation nationale, demandé en mai 2023 par le ministre de l’époque, Pap Ndiaye. Lui succédant rue de Grenelle, Gabriel Attal avait toujours refusé de répondre aux demandes de publication de ce rapport, émanant notamment des élus régionaux de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne (GCEC) en Île-de-France.