Chose promise, chose… jamais faite. Au cours de ses sept années écoulées à l’Élysée, Emmanuel Macron a assuré après chaque crise majeure vouloir davantage se tourner vers les corps intermédiaires. Une réponse aux Français qui l’accusaient de mener sa politique de façon trop « jupitérienne ». Les belles déclarations n’ont toutefois jamais été réellement suivies d’effets. Cela n’a pas manqué de créer rancœur et frustration chez les organisations syndicales et patronales, qui se sentaient déconsidérées par le chef de l’État.
Soucieux de marquer sa différence avec ses prédécesseurs et le président de la République, le nouveau premier ministre, Michel Barnier, a pris un virage à 180 degrés sur le sujet. L’une de ses priorités, après sa nomination, a été de rencontrer tour à tour les numéros un des principales organisations syndicales et patronales. Des échanges qui « ont permis de nourrir le premier ministre et sa déclaration de politique générale…