Guillaume Tabard: «Le combat inachevé de l’école contre les pressions islamistes»

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Ce dimanche 13 octobre 2024, une foule s’est rassemblée à Arras, pour rendre hommage à Dominique Bernard un an après son assassinat par un terroriste islamiste.  FRANCOIS LO PRESTI / AFP

CONTRE-POINT - La première arme de l’école reste celle des savoirs et plus qu'avec des mots incantatoires sur la laïcité, la ministre de l’éducation nationale, Anne Genetet est attendue sur une mise en œuvre effective du «choc de savoir », promis il y a un an par Gabriel Attal.

Un an après l’assassinat de Dominique Bernard, quatre ans après celui de Samuel Paty, les hommages sont là pour rappeler la réalité meurtrière de l’idéologie islamiste. Tout récemment encore, à Tourcoing, l’agression contre une enseignante ayant signifié à une élève l’interdiction du port du voile démontre une fois de plus que l’école n’est pas ce sanctuaire protégé contre ce qu’on qualifie de manière trop générique et pudique d’« atteintes à la laïcité ».

Nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet se félicite de la baisse de ces actes. 110 recensés en septembre 2024 contre 838 en septembre 2023. Qui ne s’en réjouirait ? Dans la Tribune Dimanche, elle y voit l’effet de l’interdiction de l’abaya et du qamis décidée par Gabriel Attal lors de la rentrée précédente. Si c’est bien le cas, c’est une preuve qu’une décision simple, claire et à effet immédiat vaut mieux que tant de discours emphatiques sur la laïcité.

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