Du wokisme aux mobilisations propalestiniennes, les universités françaises sous influence américaine

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Rassemblement d’étudiants à la Sorbonne, le 29 avril 2024 GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

ENQUÊTE - Fer de lance des idées et concepts venus des États-Unis, Sciences Po a donné le « la », en France, des manifestations parties il y a quinze jours des grandes universités américaines.

Des campements de solidarité avec Gaza dans les quartiers chics. Comme à l’université de Columbia, à New York, d’où est partie il y a quinze jours la mobilisation propalestienne, des étudiants ont monté des tentes la semaine dernière dans la cour d’un bâtiment de Sciences Po, dans le 7e arrondissement parisien, et le 29 avril dans la cour d’honneur de la Sorbonne. Sous le parrainage d’une France insoumise en campagne électorale. Sur le réseau social X, l’ayatollah Khamenei, guide suprême de la Révolution islamique iranienne, a apporté le 28 avril son soutien aux manifestations « contre Israël », aux États-Unis, « en Angleterre et en France », dans un post accompagné d’une compilation de vidéos, parmi lesquelles des images de l’IEP Paris.

Symbole de l’américanisation de l’enseignement supérieur français, Sciences Po, à la pointe des idées woke venues des États-Unis, a répliqué les manifestations outre-Atlantique. Comme à Columbia, Harvard, Yale, Princeton ou UCLA, les étudiants mobilisés…

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