DÉCRYPTAGE - Avec 145 sanctions en 18 mois, la Chambre basse enregistre un nouveau record, qui interroge.
Un record sans précédent. Depuis le début de la législature, en juin 2022, 145 sanctions ont été prononcées à l’encontre de députés. Des simples rappels à l’ordre aux «censures avec exclusions», qui ont lourdement sanctionné le député RN Grégoire de Fournas ou l’Insoumis Thomas Portes, le bureau de l’Assemblée nationale n’a pas hésité à réprimer les élus pour leur comportement.
Le symbole d’une Chambre basse particulièrement bouillonnante depuis les dernières législatives. La plupart de ces blâmes concernent d’ailleurs les élus de la Nupes, et plus particulièrement les Insoumis, dont le comportement dans l’Hémicycle est souvent très véhément.
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Le 13 décembre, l’instance représentative décidait une nouvelle fois de sévir en sanctionnant huit parlementaires pour «outrages et provocations», «troubles de l’ordre et tumulte» et «injure» survenus notamment lors des débats en commission sur le projet de loi immigration. Une réunion au cours de laquelle certains membres du bureau n’ont pas caché leur…