C’est un rendez-vous auquel il ne se rend qu’avec parcimonie. Signe que la période n’est pas anodine, Sébastien Lecornu était l’invité mardi matin de la réunion de groupe des députés Renaissance. Quelques heures après l’annonce de la libération de trois enfants français qui étaient otages du Hamas depuis le 7 octobre. Tout en s’en félicitant, le ministre des Armées a rappelé devant les élus du parti présidentiel que cinq autres Français sont toujours captifs de l’organisation terroriste.
Depuis sa tournée inattendue au Proche-Orient, le 15 novembre dernier, «à la demande du président de la République», Sébastien Lecornu est en première ligne pour négocier le retour des otages. Du Caire à Doha en passant par Riyad et Tel-Aviv, le ministre s’est démené pour remettre en haut de la pile des négociations le sort des Français. Mais les premières libérations, vendredi, sans aucun d’entre eux, ont d’abord douché les espoirs de l’exécutif. «Un ascenseur émotionnel», a témoigné le ministre des Armées…