Bertille Bayart: «Et tout tourne, toujours, autour d’Emmanuel Macron»

Réservé aux abonnés
Bertille Bayart. Jean-Christophe MARMARA / Le Figaro

CHRONIQUE - La mise en cause des institutions, banalisée dans le discours des dirigeants du NFP dans le sillage de Jean-Luc Mélenchon, est dangereuse, politiquement et économiquement.

Cela va mieux en le disant : Lucie Castets ne sera pas première ministre. Avec la rentrée se dissipe l’une de ces illusions que seuls les étés les plus magiques - et celui-ci le fut, avec la parenthèse merveilleuse des Jeux olympiques - savent entretenir.

Cette illusion était d’abord celle de la victoire du Nouveau Front populaire. Des résultats sortis du deuxième tour des élections législatives du 7 juillet dernier, toute la classe politique tire ses propres conclusions, sa propre interprétation de « ce que veulent les Français ». En réalité, il n’y a que deux messages, négatifs, envoyés à cette occasion par le corps électoral : un, le barrage à l’accession au pouvoir du Rassemblement national, et deux, la sanction du camp macroniste usé, éreinté, par sept années aux affaires. Pour le reste, la réalité, qu’aucun responsable ne peut dire telle quelle, est que les Français ne savent pas ce qu’ils veulent.

L’illusion Lucie Castets était aussi celle de la possibilité…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous