Polémique en Allemagne autour de l’aide minimale aux chômeurs

Correspondant à Berlin

Un an et trois mois après son entrée en vigueur, le Bürgergeld - équivalent allemand du RSA - a déjà besoin d’une « mise à jour ». C’est en tout cas l’opinion du ministre des Finances, Christian Lindner, co-architecte de cette mesure phare du gouvernement Scholz qui coûtera 26,5 milliards d’euros à l’État en 2024, soit 700 millions d’euros de plus qu’en 2023. « Le revenu citoyen n’est pas un revenu de base inconditionnel et nous devons tout faire pour que les personnes qui peuvent travailler le fassent effectivement », a déclaré le dirigeant libéral, comme un avertissement adressé à ses partenaires de coalition (SPD et Verts).

Cet instrument fait, de facto, office de revenu minimal pour les chômeurs (563 euros mensuels pour un célibataire), même si ces derniers (1,68 million) n’en sont pas - et de loin - les uniques bénéficiaires. « Il assure une protection fiable aux personnes qui perdent leur emploi ou traversent une crise », résumait le ministre du Travail, Hubertus…

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