L’architecte japonais, exilé en son pays

Tokyo

Le Japon, terre d’architecture? L’actualité la plus récente semble le confirmer. Le 5 mars, le Japonais Riken Yamamoto a remporté le Pritzker, plus haute distinction de la discipline. Il est le huitième de son pays à avoir reçu cet honneur, faisant de l’Archipel le phare de la discipline (depuis 1979, les États-Unis en ont obtenu six, la France trois…). Partout, au diapason, on célèbre les «starchitectes» nippons.

Surtout en France, où ils gagnent régulièrement de prestigieux concours, en particulier pour des bâtiments iconiques: Sanaa pour le Louvre-Lens (et, incidemment, la Samaritaine), Tadao Ando pour la Fondation Pinault, Kengo Kuma pour le Centre Pompidou de Metz… Une aura qui contraste avec leur statut dans leur propre pays. Le Japon est, en effet, un formidable terrain de jeu pour eux. Ici et là, ses villes témoignent d’une glorieuse épopée esthétique et d’un présent florissant. Tokyo, Osaka ou Fukuoka comptent des milliers d’immeubles publics et privés qui frappent l’œil.

La cause architecturale

Naoshima…

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