Vagues de chaleur, nuits tropicales, sécheresse... Le réchauffement climatique s’accompagne d’événements extrêmes qui mettent à mal les organismes et les activités sur tout le territoire français. À cela, s’ajoute une menace supplémentaire dans les grandes villes : l’effet d'îlot de chaleur urbain (ICU), c’est-à-dire l’écart de température nocturne observé entre le centre-ville et la périphérie. «Certains contrastes sont aggravés lorsque le tissu urbain est trop compact et piège les rayons du soleil, confirme Erwan Cordeau, chargé d'études écologie urbaine, climat air énergie à l'Institut Paris Région. À l’époque, c’était intéressant car un peu plus chaud et moins énergivore en hiver. Mais la donne a changé.»
La question n’est ainsi plus tant de savoir où les canicules surviendront, mais plutôt où elles seront les plus (ou les moins) supportables. C’est pourquoi Le Figaro a cherché à identifier, parmi les 120 communes françaises les plus peuplées, celles dont les caractéristiques urbaines (compacité et densité du bâti, végétalisation) sont les plus enclines à retenir la chaleur en été.