EN DIRECT - Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes, Emmanuel Macron attendu ce matin

Un commissariat mobile et plus d’effectifs pour renforcer la sécurité

Pour l’édition de 2025, les organisateurs de l’événement ont décidé de renforcer la sécurité en augmentant notamment leurs effectifs privés, a appris Le Figaro auprès du CENECA, confirmant des informations de RMC . Le CENECA, Centre National des Expositions et Concours Agricoles, groupe propriétaire du Salon de l’agriculture, a également fait une demande auprès de la préfecture de police de Paris pour établir sur le salon un commissariat mobile. Cette requête, réclamée depuis plusieurs années, a été acceptée, nous indique le groupe qui souhaite limiter au maximum les débordements et simplifier les dépôts de plainte.

Depuis cinq ans, le groupe augmente continuellement l’effectif des agents de sécurité privée. Cette augmentation des effectifs s’explique notamment par le «caractère festif» du salon et la consommation excessive d’alcool pour certains visiteurs, nous explique-t-il. Le directeur souligne l’importance de la sécurité qui concerne d’une part les visiteurs, les exposants mais aussi les politiques : 80 d’entre eux sont venus déambuler dans le salon l’année dernière, nous indique-t-il tout en précisant qu’il ne s’agit pas pour eux «de limiter les visites politiques» mais bien de garantir la sécurité de tous. «Le confort de chaque visiteur ce n’est pas une idée mais un impératif», assure-t-il au Figaro.

En parallèle, des fouilles seront notamment mises en place «en cas de risques avérés» ou de jours de fortes affluences. Les autres jours, les organisateurs ont tout de même prévu des fouilles aléatoires. Arnaud Lemoine souhaite aussi limiter la présence des vendeurs à la sauvette situés autour du salon comme chaque année. Certains se montrent parfois agressifs et peuvent alors représenter un danger pour les visiteurs.

Limousine, habituée des concours… Qui est Oupette, égérie du Salon de l’agriculture 2025 ?

Comme chaque année, une vache est choisie pour être l’égérie du Salon de l’agriculture, rendez-vous incontournable du monde agricole. Pour cette 61e édition, qui se tiendra du 22 février au 2 mars à la Porte de Versailles, c’est Oupette, une Limousine venue de la Vienne, qui tiendra ce rôle. Avec sa houppette sur la tête, elle incarne à la perfection cette race connue pour sa robe rousse. «La race Limousine a décidé de postuler pour être égérie, alors ils ont cherché des agriculteurs et ils ont pensé à moi, raconte son éleveur, Alexandre Humeau. J’ai directement pensé à Oupette. Déjà parce qu’elle est habituée à voir du monde, et puis elle correspond parfaitement à la race Limousine, donc tout collait pour que ce soit elle.»

Oupette, âgée de 6 ans, a suivi une préparation rigoureuse avant le Salon. «On la lave une fois par semaine, on la promène, on l’habitue au bruit, à la musique, on essaie de la mettre dans les meilleures conditions.» Pour son éleveur, cette préparation est essentielle à son bien-être, d’autant qu’elle ne fera pas le voyage toute seule. «Au Salon, j’emmène aussi Vienne, son petit veau», raconte Alexandre Humeau.

Le Salon de l’agriculture en chiffres

Depuis sa première édition en 1964, le Salon de l’agriculture est devenu un rendez-vous incontournable pour le secteur avec des chiffres vertigineux de fréquentation.

  • 600.000 visiteurs sont attendus
  • 9 jours : c’est la durée du salon, de ce samedi au dimanche 2 mars
  • 1400 exposants sont installés toute la semaine durant dans le parc des expositions
  • 5000 euros sont dépensés en moyenne par les exposants pour avoir un stand à la porte de Versailles
  • Environ 4000 animaux sont accueillis chaque année
  • 45.000 litres de lait ont été produits en 2024 à partir de 500 vaches de 14 races au salon

«Difficile de faire plus chahuté» : Macron de retour après une intervention compliquée en 2024

L’Élysée espère le calme après la tempête, les connaisseurs redoutent une tension toujours latente: Emmanuel Macron sera de retour samedi au Salon de l’agriculture, un an après son passage calamiteux, marqué par des heurts inédits en pleine colère paysanne. Sur le papier, le chef de l’État table sur un format classique: inauguration de bon matin du grand rendez-vous annuel du monde agricole, passage obligé auprès d’Oupette, la vache égérie de cette édition, et puis début d’une longue déambulation pendant «le temps qu’il faudra, ni dans une logique de marathon ni dans une logique express», dixit son entourage.

L’an dernier, alors que grondait une fronde historique des agriculteurs qui dénonçaient des revenus trop bas, des conditions d’exploitation de plus en plus dures et des normes omniprésentes, la visite du président s’était déroulée dans un chaos sans précédent, entre huées, insultes, bousculades et violences. Au prix d’une explication musclée avec les syndicats, et d’un cordon sécuritaire hors normes, Emmanuel Macron avait finalement réussi à passer dans les stands et à prolonger sa venue pendant 13 heures.

Cette année, son entourage espère que les conditions sont réunies pour un déplacement plus apaisé. «C’est difficile de faire plus chahuté!», reconnaît un proche. Pour éviter les dérapages, l’Élysée a pris la précaution de ne pas organiser de briefing pour la presse en amont de cette édition. En 2024, c’est l’annonce par un conseiller présidentiel, aux journalistes, d’un grand débat au salon entre Emmanuel Macron et plusieurs acteurs, dont le collectif écologiste radical Les Soulèvements de la Terre, qui avait contribué à mettre le feu aux poudres.

Bonjour et bienvenue dans ce direct

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré au Salon de l’agriculture à Paris au parc des expositions. L’édition 2025 de ce salon ouvre ses portes samedi à 9h pour une semaine entière.

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