Rien n’a encore été décidé. À l’aube du triste anniversaire des 2 ans de l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février 2022, que fera le Rassemblement national (RN)? Que dira Marine Le Pen? Et Jordan Bardella, le président du parti? Les proches de l’ancienne candidate nationaliste à la présidentielle tempèrent les ardeurs. Il est possible que Marine Le Pen publie un communiqué, comme il est possible qu’elle fasse autre chose. Rien n’a été arrêté, pour l’instant. Une chose est sûre, pour ce proche de la candidate «naturelle», «rien n’a vraiment changé depuis un an. Sauf qu’il y a plus de morts.»
Samedi, ce que fera ou non Marine Le Pen sera passé au crible. Ses lieutenants le savent. C’est que les adversaires de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, du camp d’Emmanuel Macron à la gauche sociale-démocrate, pensent avoir trouvé un angle d’attaque parfait contre celle qui prétend pouvoir s’emparer de l’Élysée en 2027: le procès en «poutinisme».
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Les termes de l’accusation sont simples…