À Jérusalem, l’esplanade des Mosquées sous surveillance à l’approche du Ramadan

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Des Palestiniens musulmans en train d’attendre l’autorisation d’accéder à la mosquée al-Aqsa, sur l’Esplanade des mosquées de Jérusalem, ce vendredi 8 mars. AHMAD GHARABLI/AFP

DÉCRYPTAGE - Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a autorisé les musulmans à accéder aux lieux saints durant le mois de jeûne.

C’est une configuration sans précédent depuis la guerre d’octobre 1973. À défaut d’une trêve négociée in extremis, les célébrations du Ramadan débuteront dans les tout prochains jours, alors que la guerre à Gaza, de loin la plus meurtrière dans l’histoire du conflit israélo-palestinien, entre dans son sixième mois. Ce mois habituellement consacré au jeûne, au recueillement et à l’expression de la solidarité avec les plus fragiles, ne pourra qu’être assombri par la souffrance des habitants de l’enclave.

Plus de 30.000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, y ont été tués depuis le 7 octobre selon le décompte du ministère de la Santé du Hamas. À en croire l’ONU, la population de Gaza est désormais exposée à un risque de famine imminente. Dans un tel contexte, les autorités israéliennes craignent que ce temps fort religieux ne s’accompagne d’un regain de tension à Jérusalem, en Cisjordanie et dans l’ensemble de la région.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a annoncé mardi…

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