Culte et transgressif, le Rocky Horror Show rend tout le monde fou

Réservé aux abonnés

Culte et transgressif, le Rocky Horror Show rend tout le monde fou

Le héros Dr Frank N'Further sur la scène du Lido, à Paris. Comme dans le film, l'esthétique est glam rock, l’ambiance est punk et l’humour décapant est saupoudré d'une louche de culture gay. David Freeman

Si la comédie musicale, à l’affiche au Lido, est déjà un triomphe et que les tournées internationales ont séduit 30 millions de spectateurs, c’est grâce à un petit cinéma parisien qui, depuis 45 ans, projette le film sans relâche. Un rituel décadent qui se transmet de génération en génération.

Des chapeaux pailletés, des bas résille, un gilet ensanglanté, des talons hauts. Dès l'entrée au Lido avec la musique entraînante du Time Warp, le ton est donné. On sautille un coup à droite, un coup à gauche comme dans la chorégraphie de cette chanson culte. La soirée va être décadente, rock'n'roll et déjantée. Bien décidés à faire la fête, un bon nombre de spectateurs arrivent déguisés.

Montrée pour la première fois en anglais à Paris, la comédie musicale The Rocky Horror Show crée il y a 50 ans par Richard O'Brien est «le» show à voir ce printemps. Sous un orage, Brad et Janet, jeune couple comme il faut, tombent en panne devant un manoir macabre. Ils demandent de l'aide à ses habitants, de grotesques créatures de la nuit. Leur maître, le Sweet Transvestite, Dr Frank N'Further est obsédé par l’idée de créer en seulement sept jours, un homme parfait. Prénommé Rocky, ce blond bodybuildé n'a pas un gramme d'intelligence. «Le casting est extraordinaire, tous les artistes s'amusent. Leurs…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous