Un nouveau plan de carrière tout tracé ? Après le grand écran, verra-t-on Brad Pitt au volant d’un véhicule de course ? L’acteur américain, star du blockbuster F1  attendu mercredi dans les salles de cinéma françaises, aurait « reçu deux offres d’écuries pour courir en catégorie GT, au Mans et à Daytona », d’après le réalisateur Joseph Kosinski. Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, l’homme à la baguette de Top Gun : Maverick, confie que Brad Pitt « a atteint un niveau de pilotage digne d’un pro » lors du tournage du long-métrage.

À 61 ans, l’acteur principal de Seven (1995) pourrait concourir dans une catégorie automobile que l’on retrouve déjà dans les anthologies de cinéma. En 1979, l’acteur Paul Newman, alors âgé de 47 ans, avait fait la transition du grand écran au cockpit. À cette époque, l’Américain avait bouclé les 24 heures du Mans et décroché une remarquable seconde place au volant d’une Porsche 935. Comme lui, Brad Pitt n’a pas peur du risque. « Il a vraiment poussé cette voiture à son maximum, s’étonne Joseph Kosinski. Même s’il n’y a pas de compteur dans les F1, il a approché les 300 km/h. »

Formé par Lewis Hamilton

L’acteur américain doit son niveau de pilotage à Lewis Hamilton, l’un des plus grands pilotes de l’histoire de la Formule 1, également coproducteur du film. Le coureur Ferrari lui a donné de précieux conseils tout au long du tournage. « Les spectateurs vont être bluffés », a-t-il prévenu lors de l’avant-première la semaine dernière. Le Britannique s’est aussi exprimé sur le rendu final de F1: « Les images sont réelles, la vitesse est réelle. On ressent vraiment la vitesse et aussi la compétition entre les pilotes. C’est vraiment très réaliste. J’ai vraiment eu l’impression que la Formule 1 et le cinéma se sont rencontrés. »

Pour donner cette impression de célérité, les équipes du film ont utilisé des Formule 2. Ces véhicules peuvent atteindre une vitesse de pointe de 321 km/h, contre 370 km/h pour les Formule 1. Ils disposent aussi de 620 chevaux sous le capot. Cette volonté de vérité n’a pas été sans conséquence sur le budget du film, estimé à plus de 300 millions de dollars.

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Dans F1, Brad Pitt incarne une ex-gloire de la Formule 1, de retour sur les circuits 30 ans après un accident de la route. Au Figaro, notre critique Olivier Delcroix décrit un film dans lequel l’acteur américain apparaît « solide, calme, charmeur et déterminé ». Le long-métrage « appuie sur l’accélérateur et produit des séquences ultra-spectaculaires qui collent le spectateur dans son siège, tout en lui faisant dresser les poils sur les avant-bras », poursuit Olivier Delcroix.

Bande-annonce de F1  (2025)