«Péché contre la création, contre les peuples indigènes, contre les migrants»... L’Église catholique définit sept nouveaux péchés

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Le pape François préside une célébration pénitentielle, mardi, en la basilique Saint-Pierre, au Vatican. ANDREAS SOLARO / AFP

RÉCIT - La session du synode sur la réforme de la gouvernance de l’Église s’est ouverte ce mardi par une étonnante veillée pénitentielle, où le pape François a demandé pardon pour des péchés jusque-là inédits.

Le synode sur la gouvernance de l’Église ne cesse de surprendre. Après une première session d’une durée d’un mois, en octobre 2023, qui avait soulevé de vives controverses dans l’Église - notamment sur la place des femmes, sur le célibat sacerdotal et sur le pouvoir de l’évêque -, cette assemblée romaine reprend ses travaux ce mercredi pour quatre semaines. Elle est composée de 386 membres, dont 96 évêques, 53 femmes et 41 laïcs. À son terme, ils proposeront, le 26 octobre, des réformes qui seront transmises au pape. Lui seul décidera, dans le courant de l’année 2025, ce qu’il en retiendra.

Ce synode novateur a été introduit, mardi soir, par un événement singulier dans la basilique Saint-Pierre de Rome : une « demande de pardon » pour une série de sept péchés inédits dans la tradition catholique. Pour en expliquer le sens, sept cardinaux, et pas les moindres, ont lu des textes d’explication que le pape avait lui même rédigés. 

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