Dans l’ombre des forces de l’ordre, des épouses et des familles sous le joug de la menace

Toutes les vingt minutes, elles se disent qu’il y a peut-être une nouvelle veuve parmi elles. Dans un pays où l’uniforme est devenu une cible, où 72 fois par jour, un refus d’obtempérer risque de coûter la vie à un policier ou à un gendarme, leurs épouses vivent dans l’angoisse. « Quand est-ce que les autorités ouvriront réellement les yeux ? », s’écrient-elles en faisant écho à la colère d’Harmonie Comyn, la veuve de ce gendarme tué fin août lors d’un contrôle routier, qui estimait que « la France a(vait) tué (s)on mari, par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ».

Lors de la première manifestation des Femmes des forces de l’ordre en colère (FFOC), en avril 2017, « il y avait déjà ce problème de refus d’obtempérer parmi nos slogans et revendications, se souvient Aurélie Laroussie, fondatrice de l’association. Mais aujourd’hui, les délinquants ne prennent même plus la peine de chercher à éviter les policiers qui les…

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