JO d'hiver 2030 : "Bien sûr qu'on voulait Martin Fourcade", assure Laurent Wauquiez, ancien président de la région Aura
La bataille médiatique est lancée. Au lendemain du retrait de Martin Fourcade de la course à la présidence du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2030 dans les Alpes, Laurent Wauquiez est sorti du silence, mardi 4 février. L'ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), co-tête d'affiche de cette campagne avec Renaud Muselier, président de la région Paca, l'a assuré : "Bien sûr qu'on voulait Martin Fourcade", a-t-il dit sur BFM TV.
Pour l'actuel président des députés LR à l'Assemblée nationale, il y avait "une part d'aspect personnel" dans le choix du quintuple champion olympique de biathlon de renoncer à la présidence du Comité d'organisation des JO 2030. "J'étais encore en lien avec Martin avant-hier. On s'est vus tous les deux il y a 15 jours. Et pour nous, tous les signaux étaient au vert. Après, je respecte la décision de Martin", a déclaré l'ex-président de la région Aura.
Moins offensif que Muselier
"S'occuper des JO, c'est très engageant. Et dans sa décision, il y a une part d'aspect personnel que je respecte, a estimé Laurent Wauquiez. Martin est très attaché à son équilibre personnel. Et c'est bien, parce que je sais trop les sacrifices que ça peut représenter de faire ce genre de mission. Il y avait des aspects de conviction sur ce qu'il voulait pour les JO. Et il y avait des aspects personnels."
Malgré le soutien du mouvement sportif et de l'Etat, Martin Fourcade, qu'Emmanuel Macron avait qualifié de "Tony Estanguet des montagnes", a jeté l'éponge lundi "pour ne pas sacrifier" ses "convictions" après des mois de "désaccords". Il a provoqué une réaction incisive de Renaud Muselier, qui a pointé du doigt, lundi, son côté "solitaire, qui ne peut pas travailler en collectif."
"Maintenant, j'espère qu'il sera avec nous. Et ce que je veux surtout, c'est que dans ces JO, la star ce soient les Alpes françaises", a conclu Laurent Wauquiez.