Deux expositions temporaires par an dans la galerie Marc Ladreit de Lacharrière au Quai Branly

Cet homme d’affaires n’oublie jamais son rôle de philanthrope. Ambassadeur de bonne volonté en charge de la diversité culturelle à l’Unesco, fondateur de la Fondation Culture & Diversité pour l’égalité des chances et la cohésion sociale, membre de l’Institut et fervent défenseur du dialogue des cultures, Marc Ladreit de Lacharrière double son soutien au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac.

À compter de 2025, grâce à ces 400.000 euros, deux expositions temporaires au lieu d’une par an pourront ainsi être montées au sein de la galerie qui porte son nom. Cette mezzanine ouest - une des trois surplombant le plateau des collections permanentes - qui, sur la moitié de sa surface, met en valeur de façon pérenne les 38 œuvres africaines et océaniennes données par le mécène-collectionneur depuis 2018.

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Ici, dans des vitrines souvent individuelles et toutes sur mesure, exercent leur pouvoir de fascination statuettes, masques de la plus haute qualité ou encore quelque objet d’apparat telle cette épingle à cheveux mangbetu, merveille de finesse en ivoire, ou cet olifant du même matériau dont l’embout est sculpté de deux crocodiles en demi-relief.

Bijoux, images, créations originales ...

La partie sud de cette galerie conçue par l’architecte Jean Nouvel et inaugurée en 2021 a déjà présenté la collection de la passionnée de bijoux Helena Rubinstein, puis une trentaine de pièces diverses du Camerounais Barthélémy Toguo, ou encore des images « tissées » par le Vietnamien Dinh Q. Lê.

Le rapport aux arts du poète, académicien et premier président de la République du Sénégal Léopold Sédar Senghor y a également été détaillé en 2023. Enfin, cette année, la plasticienne et performeuse franco-gabonaise Myriam Mihindou y a présenté ses créations originales inspirées des instruments de musique conservés non loin, dans le silo de verre, au centre du musée.

Du nouvel engagement de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière découlera, du 11 février au 22 juin 2025, un travail détaillant les liens noués entre recherche scientifique et art d’avant-garde pendant la période de l’entre-deux-guerres en France. Puis à l’automne, sur ce même demi-plateau, hommage sera rendu à la jeune photographe iranienne Hoda Afshar. Président de l’institution, Emmanuel Kasarhérou se réjouit en conséquence « de ces nombreux et passionnants projets à venir dans cet espace de valorisation des cultures extra-occidentales ».