Transition écologique : entre espoir et doute, la filière de l’hydrogène décarboné peine à se développer

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Transition écologique : entre espoir et doute, la filière de l’hydrogène décarboné peine à se développer

Réservoirs d’hydrogène en Allemagne. magann / stock.adobe.com

L’hydrogène «décarboné» incarne beaucoup d’espoir pour la transition écologique. Mais la production reste marginale. Les ambitions initiales de la Commission européenne sont jugées «irréalistes».

« Visez toujours la Lune. Même si vous la manquez, vous atterrirez parmi les étoiles. » En prononçant ces mots, Oscar Wilde aurait pu s’adresser aux commissaires européens. Car Bruxelles en matière d’hydrogène « propre », semble bel et bien avoir visé la Lune.

« Irréaliste », c’est ainsi que la Cour des comptes européenne a qualifié les objectifs de l’UE dans un rapport paru le mois dernier. Deux ans plus tôt, la Commission avait doublé ses cibles. Elle tablait alors sur 20 millions de tonnes d’hydrogène décarboné d’ici 2030, production et importation confondues. Or, si l’on tient compte des projets les plus avancés, le Vieux Continent serait loin du compte et atteindrait 2,7 millions de tonnes en 2030. Les objectifs, politiques, ne « reposent pas sur une analyse rigoureuse », déplore la Cour des comptes. Laquelle constate que la capacité d’électrolyse (le processus qui extraie l’hydrogène de l’eau grâce à un courant électrique)…

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