Uniforme à l’école: en Guadeloupe, «une évidence» pour les élèves depuis plus de quarante ans

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L’ancienne ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine, à l’école primaire Joseph-Théodore Faustin 2 des Abymes, le 25 février 2016. HELENE VALENZUELA/AFP

TÉMOIGNAGES - Généralisé dans les établissements du premier degré, l’uniforme s’est répandu dans les collèges dès 1987, pour arriver progressivement, il y a une petite dizaine d’années, dans les lycées

À Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)

Expérimenté depuis lundi dans plusieurs écoles publiques de Béziers et dans les prochains mois un peu partout dans l’Hexagone, l’uniforme fait partie du quotidien des Guadeloupéens depuis les années 1980. «Je n’ai jamais vu ça comme une contrainte puisque je le porte depuis la maternelle», confie Zacharry, élève en classe de troisième dans un collège de Petit-Bourg, commune du Nord Basse-Terre de l’archipel. «C’est ultrapratique, mon enfant s’habille tout seul, sans faire d’histoires», précise Anne-Laure Borrely, mère de Stanislas. Son fils est en classe de CE2 en école privée. Tous les matins, il enfile un polo gris floqué du logo de son école et un short bleu. Un rituel commun aux Antilles, où la grande majorité des établissements scolaires, privés comme publics, imposent une tenue unique.

«Ça a commencé dans les classes de maternelle. C’était un moyen de reconnaître nos enfants lors des sorties scolaires», se souvient Gerty Martino, institutrice et directrice…

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