Sexe, drogue et héritiers : au Maroc, la plaignante française retire sa plainte pour viol

Le média d’investigation marocain Le Desk et l’hebdomadaire TelQuel rapportent que la jeune française, qui disait avoir été victime d’un viol lors d’une soirée dans une villa de Casablanca début novembre, a retiré vendredi sa plainte. L’information nous a été confirmée par une source juridique au fait du dossier. Cette inflexion intervient quelques jours après une confrontation organisée par un juge d’instruction à la Cour d’appel de Casablanca. Ce revirement est le «fruit d’une mûre réflexion». Il serait intervenu après une confrontation entre Joséphine et Kamil Bennis notamment, qui était jusqu’ici désigné comme le principal suspect du présumé viol. Selon nos sources, la présumée victime se serait fait une «fausse idée» du déroulement de la fameuse soirée, organisée début novembre dernier dans le domicile de K.B, à Casablanca. Finalement, l’idée qu’elle s’était faite ne «correspondait pas à la réalité», détaillent nos confrères de TelQuel.

En revanche, d’après la même source Joséphine «maintient l’authenticité de sa déclaration concernant son «amnésie» vécue lors de la «fameuse soirée». L’hebdomadaire casablancais ajoute également que «lors de son dernier passage» devant le juge d’instruction, elle a d’ailleurs réaffirmé qu’elle ne se souvenait plus d’une grande partie de la soirée à cause d’une «vulnérabilité chimique» qui aurait été causée par «une substance médicamenteuse».

Aucune analyse de dépistage de drogue

Brusque, la volte-face de Joséphine intervient pourtant à un moment décisif de la procédure judiciaire. «On s’attendait à ce que les documents qui prouvent la soumission chimique soient transmis très prochainement par la justice française à son homologue marocaine», confie au Figaro l’entourage de Joséphine. Début janvier, Le Figaro avait rencontré la jeune femme à Paris. «Je suis déterminée à me battre. J’irai jusqu’au bout», avait-elle alors déclaré.

«Sa version soutenait qu’elle ne pouvait expliquer son état d’inconscience que par la forte probabilité d’avoir ingurgité une substance, en l’occurrence le GHB, la fameuse ‘drogue du violeur’ et qu’elle disposait d’éléments scientifiques à charge qui pouvaient appuyer ses allégations», rappelle Le Desk, qui signale qu’aucune analyse médicale de dépistage de drogue n’est venue conforter ses dires.

*Le prénom a été modifié