Anne Hidalgo à Paris, dix ans de règne entre transformations de la ville et polémiques

Anne Hidalgo l’a promis. Un beau jour de juillet, elle descendra de son bureau de l’Hôtel de ville, fera quelques pas vers les quais, et plongera dans la Seine. «Ce sera un beau plongeon, plein de symboles», annonçait-elle à Ouest France début février. Certainement pas question de reculer comme l’avait fait en son temps son prédécesseur, Jacques Chirac. À quelques jours de l’ouverture de Jeux olympiques, ce grand saut doit venir parachever, et démontrer aux yeux du monde entier, la transformation de la capitale dix ans après l’arrivée de la maire à la tête de la ville, le 5 avril 2014. Anne Hidalgo veut y raconter l’histoire d’une capitale devenue plus agréable à vivre, adaptée au réchauffement climatique, où les vélos auront bientôt remplacé les autos. Un Paris où même la Seine, dont on a longtemps promis malheur à qui oserait y tremper le moindre orteil, serait devenue baignable. Elle l’assure au Figaro : «Lors des JO, les Parisiens seront fiers de leur ville et de la faire découvrir». Dans la capitale, tout le monde le sait aussi : des Olympiques réussis placeront Anne Hidalgo en orbite pour une troisième candidature en 2026.