Les dénégations, les fausses présentations, les invitations à Matignon et tous les « éléments de langage » n'y feront rien : au lycée Maurice-Ravel, l'État a capitulé, sombré, emporté une fois de plus, par sa couardise face à l'idéologie islamiste.
Vendredi, à Paris, un proviseur a démissionné, menacé de mort après avoir demandé à trois jeunes filles de retirer leur voile - gardien chassé du sanctuaire assiégé qu'est devenue l'école. La défaite est accablante, mais l'affaire, elle, reste en réalité tristement banale : les rapports officiels, et notamment les derniers travaux alarmants du Sénat, montrent parfaitement l'effacement de la laïcité et des valeurs de la République à l'école comme la progression d'une violence endémique dans tous les établissements, dès le primaire.
Le rouleau compresseur de la victimisation, avec son cortège de procès en « islamophobie », est à nouveau lancé
Laurence de Charette
Le proviseur du lycée Maurice-Ravel a, certes, reçu le soutien de sa hiérarchie et la visite de Nicole Belloubet - tous les enseignants ne peuvent pas en dire autant. Mais, tandis que la ministre - la même…