Alors qu’encore une fois, la France change d’heure, au fond, la vraie question est : voulez-vous porter au poignet la même montre que tout le monde ? Il suffit bien souvent d’une touche de curiosité, d’un pas de côté, pour cultiver sa différence. Certains le feront en chinant des pièces vintage de marques oubliées ou négligées, d’autres en optant pour des nouveautés de caractère. Et Dieu sait s’il en existe, ici comme ailleurs. Côté montres à la française, à chacun son style. Ralf Tech propose sa WRB en acier de 39 mm de diamètre avec un cadran californien du plus bel effet et un mouvement automatique offrant jusqu’à 40 heures de réserve de marche. Une édition limitée à cent exemplaires (1600 €). Briston, spécialiste des boîtiers en acétate façon écaille de tortue, propose cette année des Streamliner Kennedy carrées, aux lignes très années 1930, dans des dimensions tant masculines que féminines. Comptez seulement 400 € pour une version 25 mm sur bracelet type NATO. L’un des montres parisiennes qui montent, Charlie Paris, propose de nouvelles GRX, sportives et légères. Avec un boîtier de 39 mm taillé pour les aventuriers urbains, elles sont animées par un mouvement mécaquartz Seiko (395 €).
LIP a profité du récent salon We Love Watches, à Paris, pour dévoiler une excellente idée : une délicate Churchill T26 au boîtier en carbone de 46 mm de long et 26 mm de large. Une édition limitée à 100 exemplaires numérotés réalisée avec Ocarat. Son mouvement dispose d’une réserve de marche de 40 heures (549 €). Toujours dans les diamètres sages, Pequignet décline sa Concorde en version 30 mm. Cette « Mini Concorde » bat au rythme d’un calibre quartz. Herbelin sort également cette année sa Cap Camarat Square en deux versions féminines au boîtier carré de 30 mm, associé à un cadran en nacre naturelle et à un mouvement quartz (800 €). March LA.B dévoile pour sa part une nouvelle interprétation de sa Lady Volante : une montre qui se porte désormais au cou, tel un bijou. Suspendue à une longue chaîne, elle se transforme en sautoir. Une « montre-collier » de 30 mm de diamètre assemblée en France (À partir de 1095 €).
À l’heure suisse ou japonaise ?
Du côté de Festina, l’inspiration des montres militaires aura donné vie à une collection Field au boîtier de 41,8 mm hébergeant un mouvement quartz suisse, avec trois bracelets facilement interchangeables (249 €). Les amateurs de montres japonaises ont tout autant le choix en termes de style, et de prix. Les uns se laisseront tenter par une montre-calculatrice Casio CA-500 en hommage au 40e anniversaire de la sortie de Retour vers le futur. Entre DeLorean et boutons évoquant les circuits temporels de la machine à voyager dans le temps, elle joue la carte de la nostalgie à prix sage (119 €). Mais ils pourront aussi craquer pour une King Seiko Vanac, un trio de nouvelles éditions de la montre née en 1972, au cadran dont les couleurs et le style rendent hommage à Tokyo. Ces montres embarquent le nouveau calibre 8L45 offrant une réserve de marche de 72 heures et affichant une précision de + 10 à – 5 secondes (3400 €).
Les petits diamètres de retour
Envie de laisser votre poignet à l’heure suisse ? Les hypothèses ne manquent pas. À commencer par le modèle à succès de Swatch, la MoonSwatch, déclinée en Mission to Earthphase Moonshine Gold (385 €), qui possède un indicateur de phases de terre à 10 heures et un indicateur de phases de lune à 2 heures. Hamilton cible les amateurs de montres prêtes à tout et de jeu vidéo avec une édition limitée « Call of Duty : Black Ops 7 » de sa Khaki Field Automatic en acier, descendante des modèles militaires de la marque. Les joueurs peuvent ainsi utiliser ce modèle de 38 mm dans le jeu et la porter au poignet dans la vie réelle. Une édition limitée à 5 000 exemplaires dont le mouvement automatique promet 80 heures de réserve de marche(925 €). Chez Tudor, la 1926 Luna se la joue vintage chic entre son boîtier en acier de 39 mm, son cadran bombé et son indicateur de phases de lune (2610 €). Baume & Mercier se met à l’heure féminine avec ses nouvelles Clifton, désormais proposées en 34 mm de diamètre et non plus seulement 39 mm. Avec un look plus vintage inspiré d’un modèle des années 1950, elles sont dotées d’un mouvement Baumatic (3550 €).
Ebel dévoile une nouvelle déclinaison de sa collection emblématique Sport Classic, mariant boîte automatique de 37 mm et cadran argenté avec chiffres romains noirs et guichet date à 3 heures (2950 €). Mido rend quant à elle hommage au Dia de los Muertos mexicain, avec une édition spéciale de sa Commander Gradient Catrines, une pièce en acier de 40 mm au cadran orné d’une tête de mort multicolore et lumineuse dans l’obscurité (1290 €). Elle bat au rythme d’un mouvement automatique suisse Calibre 80, offrant une réserve de marche de 80 heures.
Rado revisite son riche passé, en dévoilant une nouvelle version de ses montres Coupole, lancées pour la première fois en 1987. Des montres au design inspiré des coupoles italiennes avec leur impressionnant verre saphir de forme sphérique bord à bord. Avec leur pourtour doté d’une finition métallisée, leur boîtier abritant un mouvement à quartz varie de l’acier inoxydable à la céramique haute technologie (3350 €). Enfin, qui dit Suisse dit Victorinox, maison célèbre pour ses couteaux, mais dont la nouvelle collection I.N.O.X. (à partir de 545 €) marie style et résistance, entre modèles à quartz et automatiques. Au-delà du caoutchouc ou de la maille milanaise, les marier à un bracelet en paracorde s’impose.