DIRECT. Chute de Bachar al-Assad : réunion virtuelle du G7 prévue vendredi
Les dirigeants des pays du G7 se réunissent en visioconférence vendredi 13 décembre pour examiner la situation en Syrie, où le nouveau pouvoir a promis d'instaurer un "Etat de droit". Ce sommet avait été convoqué avant la chute de Bachar al-Assad et prévu initialement pour la passation de la présidence tournante du groupe. A Rome, le G7 s'est dit prêt à soutenir une transition vers un gouvernement "inclusif et non sectaire" respectant les droits des femmes et "les minorités religieuses et ethniques".
Le chef de la diplomatie américaine auprès du président turc sur la protection des civils syriens. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré jeudi à Recep Tayyip Erdogan que les civils syriens devaient être protégés après que des islamistes soutenus par la Turquie ont renversé le gouvernement de Damas. Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat.
Sommet consacré à Syrie samedi en Jordanie. Cette rencontre, axée sur "l'évolution de la situation en Syrie", rassemblera des représentants de Jordanie, Arabie saoudite, Irak, Liban, Egypte, Emirats arabes unis, Bahreïn et Qatar, ainsi que leurs homologues turcs et américains, le chef de la diplomatie de l'Union européenne et l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, a précisé le ministère jordanien des Affaires étrangères.
Un ancien chef d'une prison de Damas inculpé pour torture aux Etats-Unis. Le Syrien Samir Ousman Alsheikh, chef d'une prison de Damas entre 2005 et 2008, et déjà emprisonné aux Etats-Unis, a été inculpé jeudi pour torture, a annoncé la justice fédérale américaine, quelques jours après la chute de Bachar al-Assad. Cet homme de 72 ans, qui dirigeait la tristement célèbre prison d'Adra avant la guerre en Syrie, est accusé par Washington d'avoir lui-même infligé de "graves douleurs physiques et mentales" sur des détenus, ou d'en avoir donné l'ordre, selon un communiqué.