L’affaire de l’«Immac» de Pau parasite la rentrée de l’enseignement catholique

Réservé aux abonnés
De nombreux élèves, parents et personnels de l’Immaculée Conception se mobilisent contre la suspension du chef d’établissement. Aude Bariéty de Lagarde / Le Figaro

RÉCIT - Après la suspension du directeur d’un groupe scolaire palois, le secrétaire général de l’Enseignement catholique Philippe Delorme dénonce une «chasse aux sorcières».

« Quelle est la prochaine étape ? Nous interdire d’avoir un crucifix dans les salles de classe ? Mon Dieu, mais où va-t-on ? » Habituellement pondéré, Philippe Delorme, secrétaire général de l’Enseignement catholique, n’a pas mâché ses mots et n’a pas caché sa colère lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée. Derrière lui, un panorama époustouflant sur la capitale - nous sommes au 22e étage de la tour Montparnasse - ; devant lui, de nombreux journalistes, intéressés par l’actualité de l’enseignement catholique et de ses 7200 établissements accueillant plus de 2 millions d’élèves, mais surtout par un sujet brûlant : la suspension d’un chef d’établissement de Pau

Le 11 septembre dernier, Christian Espeso, directeur du groupe scolaire de l’Immaculée Conception, s’est en effet vu notifier une interdiction d’exercer des fonctions de direction pendant trois ans. Une décision prise par la rectrice de l’académie…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous